Beep Beep
2020-05-28 13:29:08 UTC
Les dirigeants de Total ont justifié le maintien de leur dividende,
malgré l’épidémie du Covid-19, en assurant ne bénéficier d’aucune forme
de soutien financier de la part des pouvoirs publics. Une posture
trompeuse, car le groupe pétrolier bénéficie bien, en toute discrétion,
d’aides financières indirectes.
[...]
L’organisation espagnole Observatori del Deute en la Globalització
(ODG), partenaire de l’Observatoire des multinationales au sein du
réseau ENCO [2], s’est penché sur l’une d’entre elles : les achats
d’obligations d’entreprises de la Banque centrale européenne (BCE) [3].
Fin mars, alors que l’épidémie s’étendait en Europe, l’institution
financière basée à Francfort, et présidée aujourd’hui par Christine
Lagarde, a annoncé une forte extension de son programme de soutien à la
trésorerie des entreprises via l’achat de leur dette sur les marchés.
Depuis cette annonce, selon les données rendues publiques, elle a
acheté des obligations de plusieurs dizaines de multinationales
européennes, dont quatre émises par Total.
D’autres grandes entreprises tricolores, qui ont maintenu leurs
dividendes malgré la pandémie, ont également bénéficié de ce soutien
discret des pouvoirs publics, comme Sanofi, Schneider Electric, ou Air
Liquide. Les dirigeants de cette dernière entreprise avaient avancé le
même argument que Total, se prévalant hypocritement de ne pas avoir «
recours au chômage partiel, ni à des aides publiques (délais de
paiement…) » [4]. D’autres firmes du CAC 40 qui n’ont fait que réduire
leur dividende, comme Veolia, Orange, LVMH, Carrefour ou Capgemini, se
trouvent aussi sur la liste. La BCE ne divulgue pas les montants
investis, mais seulement le nom de l’entreprise et l’échéance de
l’obligation.
[...]
https://www.bastamag.net/dividende-multinationale-Total-Sanofi-AirFrance-Renault-aide-financiere-publique-obligation-BCE
malgré l’épidémie du Covid-19, en assurant ne bénéficier d’aucune forme
de soutien financier de la part des pouvoirs publics. Une posture
trompeuse, car le groupe pétrolier bénéficie bien, en toute discrétion,
d’aides financières indirectes.
[...]
L’organisation espagnole Observatori del Deute en la Globalització
(ODG), partenaire de l’Observatoire des multinationales au sein du
réseau ENCO [2], s’est penché sur l’une d’entre elles : les achats
d’obligations d’entreprises de la Banque centrale européenne (BCE) [3].
Fin mars, alors que l’épidémie s’étendait en Europe, l’institution
financière basée à Francfort, et présidée aujourd’hui par Christine
Lagarde, a annoncé une forte extension de son programme de soutien à la
trésorerie des entreprises via l’achat de leur dette sur les marchés.
Depuis cette annonce, selon les données rendues publiques, elle a
acheté des obligations de plusieurs dizaines de multinationales
européennes, dont quatre émises par Total.
D’autres grandes entreprises tricolores, qui ont maintenu leurs
dividendes malgré la pandémie, ont également bénéficié de ce soutien
discret des pouvoirs publics, comme Sanofi, Schneider Electric, ou Air
Liquide. Les dirigeants de cette dernière entreprise avaient avancé le
même argument que Total, se prévalant hypocritement de ne pas avoir «
recours au chômage partiel, ni à des aides publiques (délais de
paiement…) » [4]. D’autres firmes du CAC 40 qui n’ont fait que réduire
leur dividende, comme Veolia, Orange, LVMH, Carrefour ou Capgemini, se
trouvent aussi sur la liste. La BCE ne divulgue pas les montants
investis, mais seulement le nom de l’entreprise et l’échéance de
l’obligation.
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https://www.bastamag.net/dividende-multinationale-Total-Sanofi-AirFrance-Renault-aide-financiere-publique-obligation-BCE
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C'est une forme de folie que de croire que celui qui est en situation
de dominer va suivre un intérêt autre que le sien.
/Jean-Jacques Rousseau/
C'est une forme de folie que de croire que celui qui est en situation
de dominer va suivre un intérêt autre que le sien.
/Jean-Jacques Rousseau/