Buk
2025-03-09 21:17:36 UTC
Réponse
PermalinkNous vivons dans un monde où les inégalités explosent et où l’écart de
richesse ne cesse de se creuser. Au cœur de ce problème : des dépenses
publiques incontrôlées. Quand les gouvernements dépensent sans compter,
comme des marins ivres, les conséquences sont désastreuses. Cela mène à
une "grande flambée", où les prix des actifs s’envolent tandis que les
fondations mêmes de l’économie commencent à s’effriter.
Pendant que les États-Unis tentent de maîtriser leur déficit, un
nouveau grand dépensier entre en scène : la zone euro. Cette semaine,
elle a pris des décisions radicales, et les marchés réagissent
violemment. Le marché obligataire allemand traverse sa pire crise
depuis la chute du
mur de Berlin. Les rendements frôlent les trois pour cent, avec une
hausse fulgurante ces derniers jours. Le message des investisseurs est
clair : "Nous ne vous faisons pas confiance.
Nous exigeons un rendement plus élevé pour vous prêter de l’argent."
C’est une catastrophe pour une économie habituée à des taux proches de
zéro et déjà au bord de l’effondrement.
Alors, que s’est-il passé ? Voici le choc qui a tout déclenché.
Lorsqu’on a demandé à Donald Trump : "Ferez-vous de cela une politique
officielle ? Refuserez-vous de défendre les pays de l’OTAN qui ne
paient pas ?", il a répondu : "Bien sûr. S’ils ne paient pas, je ne
vais pas les défendre." Cette déclaration a provoqué un tollé. On lui a
reproché de "violer l’OTAN". Mais retournons la situation. Si les
États-Unis étaient en difficulté et appelaient à l’aide—"Nous avons un
problème, France… et quelques autres que je ne nommerai
pas."—viendraient-ils nous défendre ? Ils sont censés le faire, mais
j’ai de sérieux doutes.