francois
2007-08-28 17:03:18 UTC
Est décédée le 21 août dernier d'un cancer généralisé foudroyant. La maladie
l'a emporté en un seul mois.
Une mort injuste : Caroline Aigle, sportive accomplie, n'avait même pas 33
ans. Elle laisse derrière elle deux très jeunes enfants.
Elle était née à Montauban le 12 septembre 1974. Fille de médecin militaire,
elle a d'abord vécu avec ses parents sur le continent africain.
A 14 ans elle rentre en France et devient interne au Lycée militaire de
Saint-Cyr. Curieusement, à cette époque, elle n'envisage pas de faire une
carrière militaire.
Après le baccalauréat, elle fait maths sup' et maths spé' au Prytanée
militaire de La Flèche. A l'issue de ces deux années de classes
préparatoires, elle décroche son admission dans trois prestigieuses grandes
écoles : l'ENSIETA (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs des Etudes et
Techniques d'Armement), Normale Sup' (rue d'Ulm) et Polytechnique.
En 1994, elle choisit d'intégrer Polytechnique. Mais d'abord elle fait une
année de service militaire chez les Chasseurs Alpins.
1997, après ses deux années d'études à Polytechnique, voit son intégration à
l'Ecole de l'Air. Sportive éclectique, elle devient également, cette
année-là, championne de France militaire de triathlon, et aussi championne
du monde militaire dans la même discipline, et par équipe.
Le 28 mai 1999, elle obtient son brevet de pilote de chasse. A des
journalistes venus l'interviewer, elle explique que son seul objectif était
d'être pilote de chasse, et que le fait d'être la première femme en France
était purement secondaire, voire sans importance. Elle a expliqué aussi que
dans cette profession, où l'on est vétéran à l'âge de 35 ans, il n'y a plus
de préjugé machiste depuis longtemps.
La presse en a peu parlé , la vedette du moment étatant la mère infanticide
qui a congélé ses trois bébés.
Ce n'était pas une "star", entendez une "chanteuse" à 2 balles sortie de la
Star Ac' , et encore moins un footballeur de Ligue 1 . Sinon, on nous aurait
rebattu les oreilles avec son décès et ses obsèques pendant plusieurs jours
à la télé et dans la presse.
Bref, toutes ces raisons en disent malheureusement long sur les valeurs qui
ont cours actuellement...
En tous cas, chapeau bas, Madame! Un exemple de force et de volonté à
suivre!
C'est donc un être humain d'excellence que la mort a emporté trop tôt.
l'a emporté en un seul mois.
Une mort injuste : Caroline Aigle, sportive accomplie, n'avait même pas 33
ans. Elle laisse derrière elle deux très jeunes enfants.
Elle était née à Montauban le 12 septembre 1974. Fille de médecin militaire,
elle a d'abord vécu avec ses parents sur le continent africain.
A 14 ans elle rentre en France et devient interne au Lycée militaire de
Saint-Cyr. Curieusement, à cette époque, elle n'envisage pas de faire une
carrière militaire.
Après le baccalauréat, elle fait maths sup' et maths spé' au Prytanée
militaire de La Flèche. A l'issue de ces deux années de classes
préparatoires, elle décroche son admission dans trois prestigieuses grandes
écoles : l'ENSIETA (Ecole Nationale Supérieure d'Ingénieurs des Etudes et
Techniques d'Armement), Normale Sup' (rue d'Ulm) et Polytechnique.
En 1994, elle choisit d'intégrer Polytechnique. Mais d'abord elle fait une
année de service militaire chez les Chasseurs Alpins.
1997, après ses deux années d'études à Polytechnique, voit son intégration à
l'Ecole de l'Air. Sportive éclectique, elle devient également, cette
année-là, championne de France militaire de triathlon, et aussi championne
du monde militaire dans la même discipline, et par équipe.
Le 28 mai 1999, elle obtient son brevet de pilote de chasse. A des
journalistes venus l'interviewer, elle explique que son seul objectif était
d'être pilote de chasse, et que le fait d'être la première femme en France
était purement secondaire, voire sans importance. Elle a expliqué aussi que
dans cette profession, où l'on est vétéran à l'âge de 35 ans, il n'y a plus
de préjugé machiste depuis longtemps.
La presse en a peu parlé , la vedette du moment étatant la mère infanticide
qui a congélé ses trois bébés.
Ce n'était pas une "star", entendez une "chanteuse" à 2 balles sortie de la
Star Ac' , et encore moins un footballeur de Ligue 1 . Sinon, on nous aurait
rebattu les oreilles avec son décès et ses obsèques pendant plusieurs jours
à la télé et dans la presse.
Bref, toutes ces raisons en disent malheureusement long sur les valeurs qui
ont cours actuellement...
En tous cas, chapeau bas, Madame! Un exemple de force et de volonté à
suivre!
C'est donc un être humain d'excellence que la mort a emporté trop tôt.