Le très gentil Luciole135
2020-05-22 08:14:23 UTC
Pendant ce temps, en France seule élite corrompue est autorisée à
bénéficier de la bithérapie du professeur Raoult comme la copine de
Brigitte Macron que ce dernier a soigné à l'IHU pendant que les pauvres
sont contraint d'attendre la détresse respiratoire pour envisager être
traité.
https://www.lci.fr/international/coronavirus-au-bresil-devant-l-ampleur-de-l-epidemie-la-chloroquine-generalisee-par-le-gouvernement-bolsonaro-2154345.html
CORONAVIRUS - Le ministère de la Santé recommande l'usage de chloroquine
et de l'hydroxychloroquine pour les patients légèrement atteints par le
Covid-19. Et ce malgré les doutes sur l'efficacité de ces deux molécules.
21 mai 08:02 - La rédaction de LCI
La méthode Raoult fait des émules aux Amériques. Deux jours après les
confessions de Donald Trump – le président américain a annoncé lundi
qu'il prenait de l'hydroxychloroquine à titre préventif -, le Brésil
succombe à son tour au célèbre médicament. Les autorités recommandent
désormais son usage (ainsi que celui de la chloroquine) pour les
patients légers.
Dans ses nouvelles directives, le ministère recommande la prise des deux
molécules dès les premiers symptômes, dans le système public de santé,
et avec l'accord du médecin, comme du patient. Le protocole du ministère
souligne toutefois "qu'il n'existe pas de garantie de résultat positif"
et que la chloroquine, un antipaludéen, peut provoquer des effets
secondaires "graves" pouvant aller jusqu'à "des défaillances sérieuses
de certains organes" et "jusqu'à la mort".
Encore une démission à la Santé
Une mort à laquelle est de plus en plus confronté le pays : le Brésil a
enregistré mardi une nette accélération des cas confirmés et des décès
(+1179 morts en 24 heures) et déplore déjà 17.971 morts, alors que le
pic n'est attendu qu'en juin dans ce pays qui recense plus de la moitié
des cas confirmés en Amérique latine et Caraïbes. Le Brésil est devenu
le troisième pays au monde en nombre de contaminations derrière les
États-Unis et la Russie, selon les données du ministère de la Santé.
Mais de nombreux experts considèrent les chiffres ministériels très
largement sous-estimés, le Brésil manquant cruellement de tests.
Devant les ravages de l'épidémie, le pays a donc décidé d'élargir la
diffusion des deux molécules. Et ce, bien que l'efficacité n'en ait été
prouvée par aucune étude scientifique irréfutable et alors même que la
chloroquine peut avoir de graves effets secondaires, cardiaques
notamment. Des doutes balayés d'un revers de la main par Jair Bolsonaro
: le président a rappelé, lors d'une interview diffusée sur internet,
que son homologue américain Donald Trump avait lui-même décidé de
prendre chaque jour un comprimé d'hydroxychloroquine, à titre préventif.
La chloroquine a néanmoins été la goutte d'eau qui a fait déborder le
vase pour le ministre brésilien de la Santé Nelson Teich, médecin en
poste depuis seulement quatre semaines. Il a démissionné vendredi en
raison des pressions exercées par le président. Depuis, le ministère de
la Santé n'a pas de ministre, en pleine phase aiguë de la pandémie. Et
Jair Bolsonaro a indiqué mardi qu'il prolongeait l'intérim du général
Pazuello pour l'instant.
bénéficier de la bithérapie du professeur Raoult comme la copine de
Brigitte Macron que ce dernier a soigné à l'IHU pendant que les pauvres
sont contraint d'attendre la détresse respiratoire pour envisager être
traité.
https://www.lci.fr/international/coronavirus-au-bresil-devant-l-ampleur-de-l-epidemie-la-chloroquine-generalisee-par-le-gouvernement-bolsonaro-2154345.html
CORONAVIRUS - Le ministère de la Santé recommande l'usage de chloroquine
et de l'hydroxychloroquine pour les patients légèrement atteints par le
Covid-19. Et ce malgré les doutes sur l'efficacité de ces deux molécules.
21 mai 08:02 - La rédaction de LCI
La méthode Raoult fait des émules aux Amériques. Deux jours après les
confessions de Donald Trump – le président américain a annoncé lundi
qu'il prenait de l'hydroxychloroquine à titre préventif -, le Brésil
succombe à son tour au célèbre médicament. Les autorités recommandent
désormais son usage (ainsi que celui de la chloroquine) pour les
patients légers.
Dans ses nouvelles directives, le ministère recommande la prise des deux
molécules dès les premiers symptômes, dans le système public de santé,
et avec l'accord du médecin, comme du patient. Le protocole du ministère
souligne toutefois "qu'il n'existe pas de garantie de résultat positif"
et que la chloroquine, un antipaludéen, peut provoquer des effets
secondaires "graves" pouvant aller jusqu'à "des défaillances sérieuses
de certains organes" et "jusqu'à la mort".
Encore une démission à la Santé
Une mort à laquelle est de plus en plus confronté le pays : le Brésil a
enregistré mardi une nette accélération des cas confirmés et des décès
(+1179 morts en 24 heures) et déplore déjà 17.971 morts, alors que le
pic n'est attendu qu'en juin dans ce pays qui recense plus de la moitié
des cas confirmés en Amérique latine et Caraïbes. Le Brésil est devenu
le troisième pays au monde en nombre de contaminations derrière les
États-Unis et la Russie, selon les données du ministère de la Santé.
Mais de nombreux experts considèrent les chiffres ministériels très
largement sous-estimés, le Brésil manquant cruellement de tests.
Devant les ravages de l'épidémie, le pays a donc décidé d'élargir la
diffusion des deux molécules. Et ce, bien que l'efficacité n'en ait été
prouvée par aucune étude scientifique irréfutable et alors même que la
chloroquine peut avoir de graves effets secondaires, cardiaques
notamment. Des doutes balayés d'un revers de la main par Jair Bolsonaro
: le président a rappelé, lors d'une interview diffusée sur internet,
que son homologue américain Donald Trump avait lui-même décidé de
prendre chaque jour un comprimé d'hydroxychloroquine, à titre préventif.
La chloroquine a néanmoins été la goutte d'eau qui a fait déborder le
vase pour le ministre brésilien de la Santé Nelson Teich, médecin en
poste depuis seulement quatre semaines. Il a démissionné vendredi en
raison des pressions exercées par le président. Depuis, le ministère de
la Santé n'a pas de ministre, en pleine phase aiguë de la pandémie. Et
Jair Bolsonaro a indiqué mardi qu'il prolongeait l'intérim du général
Pazuello pour l'instant.