Cardinal de Hère
2021-01-13 20:17:04 UTC
Réponse
Permalinkpetits pays de respectivement 5,2 et 6,2 millions d'habitants dotés
chacun d'un PIB par habitant à parité de pouvoir d'achat très élevé de
respectivement 71500 et 85500 dollars par habitant. Et pourtant
l'Irlande est bête à manger du foin tandis que Singapour est très
intelligent. La preuve ? Il n'y a plus de covid 19 à Singapour tandis
que l'Irlande connaît une recrudescence aussi terrible que violente et
subite de la pandémie. Pourquoi cela ? Pour une simple raison :
Singapour est chinois et pratique la méthode chinoise fondée sur
l'autarcie locale et la fermeture des frontières tandis que l'Irlande
est européiste et pratique la méthode des tapettes européistes fondée
sur les délocalisations, l'ouverture des frontières et la circulation
des hommes et des virus.
On ne le dira jamais assez : l'Occident est non seulement un ramassis de
tarés, de pervers, de détraqués, de pédérastes, de pédophiles, de
$ocialistes, de conservateurs et de libéraux, c'est aussi et surtout une
secte de cons qui a fait de l'ouverture des frontières et de la
circulation des populations son idole la plus sacrée. Résultat l'Irlande
est malade, Singapour pète la forme !
<https://www.lemonde.fr/international/article/2021/01/12/coronavirus-brutale-resurgence-de-l-epidemie-en-republique-d-irlande_6066025_3210.html>
Covid-19 : brutale résurgence de l’épidémie en République d’Irlande
Le variant britannique est désormais responsable, après des fêtes
déconfinées, de plus de quatre nouveaux cas sur dix, alors que le pays
semblait encore être début décembre un modèle de bonne gestion de
l’épidémie.
Le cas de la République d’Irlande illustre à quel point la situation
sanitaire d’un pays peut se détériorer extrêmement vite dès que la
vigilance baisse ou que le variant « anglais » du SARS-CoV-2 commence à
circuler trop largement. En huit jours, cet Etat européen d’environ 5
millions d’habitants a comptabilisé 50 000 nouveaux cas positifs au
coronavirus (4 929 pour la seule journée de lundi 11 janvier), soit un
tiers de tous ceux recensés dans le pays depuis le début de la pandémie.
En une semaine, au 10 janvier, c’est l’endroit dans le monde où le virus
s’était répandu le plus vite, avec 1 323 nouveaux cas quotidiens
détectés par million d’habitants, selon les calculs de l’université
Johns-Hopkins.
Les hôpitaux du pays sont déjà au bord de la saturation, l’Irlande
disposant d’un système de santé sous-dimensionné en temps normal (2,3
lits d’hôpital pour 1 000 habitants, presque trois fois moins qu’en
France). Mardi 12 janvier, 1 700 malades du Covid-19 étaient
hospitalisés en Irlande, dont 158 en soins intensifs, soit davantage
qu’au pic de la première vague (155 malades en soins intensifs en avril
2020).
« Personne ne veut voir davantage de malades du Covid-19. Notre grande
tâche à tous est de rester à la maison et d’aider nos hôpitaux et nos
maisons de repos à revenir à des niveaux plus sûrs », a prévenu mardi
Paul Reid, un des dirigeants du HSE (Health Service Executive), le
système de santé public irlandais, qui déclarait la veille sur Twitter :
« J’ai toujours essayé de pondérer mes messages (…) mais la situation
dans nos hôpitaux est très tendue. »
Plus que trente lits disponibles en réanimation
Mardi, il ne restait plus que trente lits disponibles en ICU (intensive
care unit, réanimation) et treize établissements du pays déclaraient ne
plus en avoir du tout de libres. Détecté fin décembre 2020 en Irlande
(16 cas recensés au 29 décembre), le variant « britannique » du
SARS-CoV-2, entre 50 % et 70 % plus infectieux, est désormais identifié
dans presque un cas positif sur deux, selon les autorités sanitaires du
pays.
« Début décembre, l’Irlande allait encore très bien et faisait partie
des bons élèves au niveau européen », rappelle Kingston Mills,
professeur d’immunologie au Trinity College de Dublin.
Lire aussi Variant du Covid-19 : pourquoi un virus très contagieux est
plus dangereux qu’un virus très létal
La raison de la brutale résurgence est « probablement liée à une
combinaison de facteurs », ajoute le spécialiste. « Le variant anglais a
pu contribuer à la très forte hausse des contaminations, il est
désormais responsable de 44 % des nouveaux cas ». Mais il faut surtout
aller chercher du côté du relâchement des règles à Nöel, estime M.
Mills. « Les Irlandais sont retournés au pub, au restaurant, dans leur
famille à la campagne, d’autres sont rentrés de l’étranger. Il y a eu
beaucoup de mouvements, beaucoup d’interactions sociales. »