Cardinal de Hère
2018-07-10 19:31:24 UTC
Grâce au protectionnisme, à la souveraineté nationale, à une monnaie
nationale et à l'intelligence de ses dirigeants, l'Inde vient de
dépasser une France minable, avachie, envahie par des voyous venus du
monde entier, veule, timorée, sans aucune vision de l'avenir,
pétocharde, pétrifiée, incapable de défendre ses intérêts nationaux.
<http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/07/10/29006-20180710ARTFIG00210-pib-la-france-recule-a-la-7eme-place-de-l-economie-mondiale-derriere-l-inde.php>
PIB: la France recule à la 7ème place de l'économie mondiale, derrière
l'Inde
En 2017, l'Inde a ravi à la France sa sixième place au classement des
pays par produit intérieur brut, selon la Banque mondiale. Un
dépassement qui souligne la rapidité des évolutions économiques : il y a
moins de dix ans, le PIB indien représentait la moitié du nôtre.
«Un pas à la fois me suffit». Suivant le célèbre adage du Mahatma
Gandhi, l'Inde dépasse doucement et sûrement les places fortes de
l'échiquier économique de la planète. Et l'année dernière, c'est la
France, sixième puissance mondiale jusqu'alors, qui a été poliment
laissée sur le carreau avec ses 2582 milliards de dollars de produit
intérieur brut (PIB), contre 2597 milliards au pays de Narendra Modi,
selon les dernières données de la Banque mondiale. Le Royaume-Uni (2622
milliards de dollars de PIB en 2017) est désormais le prochain pays dans
le viseur de son ancienne possession coloniale.
Depuis une dizaine d'années, l'Inde tire les bénéfices de ses atouts
bien connus: par la maîtrise de l'anglais de sa population, elle attire
des délocalisations porteuses de valeur ajoutée, notamment dans le
secteur des services, avec des transferts d'entreprises du numérique. Si
ses infrastructures souvent indigentes rendent difficile le
développement industriel, le pays a acquis une réelle compétence dans
les technologies de l'information, avec des dizaines de millions
d'ingénieurs diplômés... Sa croissance démographique forte (la
population indienne devrait dépasser la population chinoise en 2028)
augure de solides capacités de développement et de grands marchés de
consommation.
Un indicateur parmi d'autres
Toutefois, si le calcul du produit intérieur brut donne une idée fidèle
de l'activité économique d'un pays et de son influence sur l'économie
mondiale, avec ses 1,324 milliard d'habitants, l'Inde ne peut prétendre
avoir rejoint la richesse française et surtout son niveau de vie. Le
produit par habitant n'y culmine encore qu'à 7055,6 dollars annuels,
contre 42.778,9 dollars en France. Un écart certes vertigineux, pourtant
la France n'a pas particulièrement à s'enorgueillir de cette
statistique: elle se situe au 28ème rang, loin derrière de nombreux
micro-États et pétromonarchies, et juste devant l'Italie (39.817,2$) et
l'Espagne (38.090,9$).
L'indice de Développement Humain (IDH) va plus loin et prend en compte,
en plus du PIB par habitant, l'espérance de vie et le niveau d'éducation
des jeunes générations. Là encore, la différence est flagrante, la
France se classe 21ème sur 188, dans le groupe des pays au développement
humain «très élevé», quand l'Inde est encore au 131ème rang avec un
développement «moyen».
Une évolution rapide qui doit nous faire réfléchir
Pourquoi cette question du PIB global doit-elle néanmoins nous faire
réfléchir? Tout simplement parce que les choses vont très vite: en 2009,
alors que Nicolas Sarkozy était président de la République depuis déjà
deux ans, le produit intérieur brut de l'Inde était de 1324 milliards de
dollars, un peu moins de la moitié de celui de la France (2690
milliards). Peu de temps avant, en 2006, c'était la Chine qui nous avait
doublés. Rappelons enfin qu'en 2004, le PIB de l'empire du Milieu était
au niveau de celui de... l'Italie.
Et ce n'est pas fini. Selon certaines anticipations, la France pourrait
être rétrogradée au neuvième rang mondial d'ici seulement une quinzaine
d'années. Et en 2050, elle ne fera plus partie du top 10 mondial, selon
le cabinet PwC.
nationale et à l'intelligence de ses dirigeants, l'Inde vient de
dépasser une France minable, avachie, envahie par des voyous venus du
monde entier, veule, timorée, sans aucune vision de l'avenir,
pétocharde, pétrifiée, incapable de défendre ses intérêts nationaux.
<http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2018/07/10/29006-20180710ARTFIG00210-pib-la-france-recule-a-la-7eme-place-de-l-economie-mondiale-derriere-l-inde.php>
PIB: la France recule à la 7ème place de l'économie mondiale, derrière
l'Inde
En 2017, l'Inde a ravi à la France sa sixième place au classement des
pays par produit intérieur brut, selon la Banque mondiale. Un
dépassement qui souligne la rapidité des évolutions économiques : il y a
moins de dix ans, le PIB indien représentait la moitié du nôtre.
«Un pas à la fois me suffit». Suivant le célèbre adage du Mahatma
Gandhi, l'Inde dépasse doucement et sûrement les places fortes de
l'échiquier économique de la planète. Et l'année dernière, c'est la
France, sixième puissance mondiale jusqu'alors, qui a été poliment
laissée sur le carreau avec ses 2582 milliards de dollars de produit
intérieur brut (PIB), contre 2597 milliards au pays de Narendra Modi,
selon les dernières données de la Banque mondiale. Le Royaume-Uni (2622
milliards de dollars de PIB en 2017) est désormais le prochain pays dans
le viseur de son ancienne possession coloniale.
Depuis une dizaine d'années, l'Inde tire les bénéfices de ses atouts
bien connus: par la maîtrise de l'anglais de sa population, elle attire
des délocalisations porteuses de valeur ajoutée, notamment dans le
secteur des services, avec des transferts d'entreprises du numérique. Si
ses infrastructures souvent indigentes rendent difficile le
développement industriel, le pays a acquis une réelle compétence dans
les technologies de l'information, avec des dizaines de millions
d'ingénieurs diplômés... Sa croissance démographique forte (la
population indienne devrait dépasser la population chinoise en 2028)
augure de solides capacités de développement et de grands marchés de
consommation.
Un indicateur parmi d'autres
Toutefois, si le calcul du produit intérieur brut donne une idée fidèle
de l'activité économique d'un pays et de son influence sur l'économie
mondiale, avec ses 1,324 milliard d'habitants, l'Inde ne peut prétendre
avoir rejoint la richesse française et surtout son niveau de vie. Le
produit par habitant n'y culmine encore qu'à 7055,6 dollars annuels,
contre 42.778,9 dollars en France. Un écart certes vertigineux, pourtant
la France n'a pas particulièrement à s'enorgueillir de cette
statistique: elle se situe au 28ème rang, loin derrière de nombreux
micro-États et pétromonarchies, et juste devant l'Italie (39.817,2$) et
l'Espagne (38.090,9$).
L'indice de Développement Humain (IDH) va plus loin et prend en compte,
en plus du PIB par habitant, l'espérance de vie et le niveau d'éducation
des jeunes générations. Là encore, la différence est flagrante, la
France se classe 21ème sur 188, dans le groupe des pays au développement
humain «très élevé», quand l'Inde est encore au 131ème rang avec un
développement «moyen».
Une évolution rapide qui doit nous faire réfléchir
Pourquoi cette question du PIB global doit-elle néanmoins nous faire
réfléchir? Tout simplement parce que les choses vont très vite: en 2009,
alors que Nicolas Sarkozy était président de la République depuis déjà
deux ans, le produit intérieur brut de l'Inde était de 1324 milliards de
dollars, un peu moins de la moitié de celui de la France (2690
milliards). Peu de temps avant, en 2006, c'était la Chine qui nous avait
doublés. Rappelons enfin qu'en 2004, le PIB de l'empire du Milieu était
au niveau de celui de... l'Italie.
Et ce n'est pas fini. Selon certaines anticipations, la France pourrait
être rétrogradée au neuvième rang mondial d'ici seulement une quinzaine
d'années. Et en 2050, elle ne fera plus partie du top 10 mondial, selon
le cabinet PwC.