dommages collatéraux
2009-12-04 13:39:11 UTC
[Détenant le monopole de la presse écrite et audio-visuelle , les
élites mondialisées pestent contre Internet. Ces bons démocrates
voudraient tout simplement interdire la Libre Parole]:
Nouvel Obs
Pour une partie de la classe politique, mais aussi nombre
d’intellectuels, Internet, cette machine à fabriquer des polémiques,
représente un fléau. Pour eux, c’est l’avènement d’une tyrannie de
l’opinion. Non content d’être le bras armé du piratage, Internet est
devenu une centrifugeuse à scandales. Les attaques ont redoublé après
l’affaire Jean Sarkozy, devenu bouc émissaire des internautes.
"Danger pour la démocratie", selon Jean-François Copé, outil d’une
"transparence absolue", équivalent à un "début de totalitarisme" pour
Henri Guaino, l’éminence grise de l’Elysée, le Web est aussi dans le
collimateur de Nicolas Sarkozy. "Je vois bien à quels excès peut
conduire une démocratie d’opinion débridée, je le vis tous les jours",
a-t-il déclaré lors d’un déplacement dans la Drôme, le 12 novembre.
Une allusion aux vidéos pastiches, aux commentaires hostiles, souvent
anonymes, que sa politique, ou sa personnalité, suscitent sur le Web.
Les affaires Roman Polanski et Frédéric Mitterrand ont également
amplifié la colère contre Internet. Là encore, on lui reproche d’être
un outil de lynchage. Exaspéré par le procès populaire contre
Polanski, le philosophe Alain Finkelkraut a qualifié le Web de
"poubelle de la démocratie". Depuis longtemps, des personnalités comme
Philippe Val ou Bernard-Henry Lévy ont reproché au réseau son
populisme.
Anti-élite, il favorise à leurs yeux la désinformation. Parlant de son
livre d’échange avec l’écrivain Michel Houellebecq, "Ennemis publics",
BHL a constaté : "Le livre a reçu un bon accueil en presse mais a été
brisé en 24 heures par les blogs. Si on déclare la guerre à Internet,
on est mort".
La guerre, Jacques Séguéla ne la redoute pas. « Internet est la plus
grande saloperie jamais inventée", a déclaré sur France 2 l’ex
conseiller en communication de François Mitterrand.
Même Amanda Lear se mêle au débat : "Si je dis dans un magazine que
Claire Chazal a les pieds plats, elle peut me faire un procès. Mais si
j’écris sur Internet que le président est un con, y a pas de problème
« s’énerve-t-elle dans Voici "Internet, ça devient n’importe quoi. Je
vous le dis franchement, je rêve qu’on interdise ce truc" (...).
élites mondialisées pestent contre Internet. Ces bons démocrates
voudraient tout simplement interdire la Libre Parole]:
Nouvel Obs
Pour une partie de la classe politique, mais aussi nombre
d’intellectuels, Internet, cette machine à fabriquer des polémiques,
représente un fléau. Pour eux, c’est l’avènement d’une tyrannie de
l’opinion. Non content d’être le bras armé du piratage, Internet est
devenu une centrifugeuse à scandales. Les attaques ont redoublé après
l’affaire Jean Sarkozy, devenu bouc émissaire des internautes.
"Danger pour la démocratie", selon Jean-François Copé, outil d’une
"transparence absolue", équivalent à un "début de totalitarisme" pour
Henri Guaino, l’éminence grise de l’Elysée, le Web est aussi dans le
collimateur de Nicolas Sarkozy. "Je vois bien à quels excès peut
conduire une démocratie d’opinion débridée, je le vis tous les jours",
a-t-il déclaré lors d’un déplacement dans la Drôme, le 12 novembre.
Une allusion aux vidéos pastiches, aux commentaires hostiles, souvent
anonymes, que sa politique, ou sa personnalité, suscitent sur le Web.
Les affaires Roman Polanski et Frédéric Mitterrand ont également
amplifié la colère contre Internet. Là encore, on lui reproche d’être
un outil de lynchage. Exaspéré par le procès populaire contre
Polanski, le philosophe Alain Finkelkraut a qualifié le Web de
"poubelle de la démocratie". Depuis longtemps, des personnalités comme
Philippe Val ou Bernard-Henry Lévy ont reproché au réseau son
populisme.
Anti-élite, il favorise à leurs yeux la désinformation. Parlant de son
livre d’échange avec l’écrivain Michel Houellebecq, "Ennemis publics",
BHL a constaté : "Le livre a reçu un bon accueil en presse mais a été
brisé en 24 heures par les blogs. Si on déclare la guerre à Internet,
on est mort".
La guerre, Jacques Séguéla ne la redoute pas. « Internet est la plus
grande saloperie jamais inventée", a déclaré sur France 2 l’ex
conseiller en communication de François Mitterrand.
Même Amanda Lear se mêle au débat : "Si je dis dans un magazine que
Claire Chazal a les pieds plats, elle peut me faire un procès. Mais si
j’écris sur Internet que le président est un con, y a pas de problème
« s’énerve-t-elle dans Voici "Internet, ça devient n’importe quoi. Je
vous le dis franchement, je rêve qu’on interdise ce truc" (...).