jm
2007-09-22 13:52:35 UTC
La justice américaine impose au FBI de parler de son système d'écoute
hi-tech.
L'Electronic Frontier Foundation (EFF), une fondation américaine qui
tente de sauvegarder la liberté numériques des américains, enquête
depuis quelques années sur les moyens d'écoutes du FBI. Parmi les outils
visés, DCS-3000 et Red Hook. En 2006, l'EFF a lancé une procédure auprès
du Département de la Justice (DoJ) afin d'accéder aux documents qui
donneraient des informations sur ses systèmes de surveillance. Le 7 mai
dernier, un juge fédéral a ordonné à la Police judiciaire fédérale (FBI)
de fournir les documents en question. L'EFF vient de poster les
premières informations.
Peu connu, DCS-3000 a été développé à la suite de "Carnivore/DCS-1000",
un système de surveillance mis en place par et pour le FBI. Mission de
Carnivore, contrôler le trafic en ligne transitant par les Fournisseurs
d'Accès à Internet. Un rapport du Ministère de la Justice explique que
DCS-3000 a été créé afin "d'intercepter les données transitant par les
services de communications sans fil." Pour le cas du second outil
d'espionnage, Red Hook, le DoJ explique que ce système a été développé
pour "recueillir la voix et les données (...) de les traiter et afficher
les informations interceptées."
Selon Wired News, un agent du FBI de New-York peut demander
l'interception d'un téléphone cellulaire à des milliers de kilomètres de
sa base et de recevoir les données triées sur son bureau.
La France aurait son propre systéme d'interception. Comme nous
l'expliquions en mai dernier (lire) Une super-cellule d'écoute a été
mise en place par le Ministère de la Justice Française. De grandes
oreilles installées à Levallois-Perret, dans les nouveaux locaux de la
Direction de la Surveillance du Territoire (DST), des Renseignements
Généraux (RG), ... Ce service en charge de traquer, entre autres, les
terroristes, a été lancé entre les deux tours des présidentielles, le 2
mai dernier. Elle est sous le contrôle de l'Unité de coordination de la
lutte antiterroriste (UCLAT). Mission : Ecouter les téléphones
portables, intercepter les courriels et autres SMS. Le Figaro expliquait
que la police peut dorénavant rechercher la trace d’une connexion vocale
ou écrite entre plusieurs personnes.
La surveillance des informations numériques est devenue un enjeu
national pour de nombreux pays. Fin juin, le Zimbabwé (lire) voté une
loi autorisant toutes les interceptions possibles sur son territoire.
hi-tech.
L'Electronic Frontier Foundation (EFF), une fondation américaine qui
tente de sauvegarder la liberté numériques des américains, enquête
depuis quelques années sur les moyens d'écoutes du FBI. Parmi les outils
visés, DCS-3000 et Red Hook. En 2006, l'EFF a lancé une procédure auprès
du Département de la Justice (DoJ) afin d'accéder aux documents qui
donneraient des informations sur ses systèmes de surveillance. Le 7 mai
dernier, un juge fédéral a ordonné à la Police judiciaire fédérale (FBI)
de fournir les documents en question. L'EFF vient de poster les
premières informations.
Peu connu, DCS-3000 a été développé à la suite de "Carnivore/DCS-1000",
un système de surveillance mis en place par et pour le FBI. Mission de
Carnivore, contrôler le trafic en ligne transitant par les Fournisseurs
d'Accès à Internet. Un rapport du Ministère de la Justice explique que
DCS-3000 a été créé afin "d'intercepter les données transitant par les
services de communications sans fil." Pour le cas du second outil
d'espionnage, Red Hook, le DoJ explique que ce système a été développé
pour "recueillir la voix et les données (...) de les traiter et afficher
les informations interceptées."
Selon Wired News, un agent du FBI de New-York peut demander
l'interception d'un téléphone cellulaire à des milliers de kilomètres de
sa base et de recevoir les données triées sur son bureau.
La France aurait son propre systéme d'interception. Comme nous
l'expliquions en mai dernier (lire) Une super-cellule d'écoute a été
mise en place par le Ministère de la Justice Française. De grandes
oreilles installées à Levallois-Perret, dans les nouveaux locaux de la
Direction de la Surveillance du Territoire (DST), des Renseignements
Généraux (RG), ... Ce service en charge de traquer, entre autres, les
terroristes, a été lancé entre les deux tours des présidentielles, le 2
mai dernier. Elle est sous le contrôle de l'Unité de coordination de la
lutte antiterroriste (UCLAT). Mission : Ecouter les téléphones
portables, intercepter les courriels et autres SMS. Le Figaro expliquait
que la police peut dorénavant rechercher la trace d’une connexion vocale
ou écrite entre plusieurs personnes.
La surveillance des informations numériques est devenue un enjeu
national pour de nombreux pays. Fin juin, le Zimbabwé (lire) voté une
loi autorisant toutes les interceptions possibles sur son territoire.