Post by Jean Martinhttp://lelab.europe1.fr/video-francois-asselineau-seche-sur-le-cout-dun-porte-avions-et-essaie-de-se-rattraper-en-tapant-sur-emmanuel-macron-3306311
François Asselineau sèche sur le coût d’un porte-avions et essaie de se
rattraper en… tapant sur Emmanuel Macron
- Olivier Galzi : Vous ne savez pas combien coûte un porte-avions et
vous voulez en faire construire un ?
- François Asselineau : Oui, je euh… [silence] Est-ce que vous avez
demandé comment Monsieur Macron ou comment Monsieur Fillon sont en train
de préparer, eux, le programme des Français ? Arrêtez de poser ce genre
de questions pointues…
IL aurait pu dire "certainement quelques milliards mais en tout cas ce
sont des emplois français garantis pendant des années".
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Le successeur du porte-avions Charles de Gaulle devrait coûter au moins
4 milliards d’euros
La semaine passée, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a
estimé qu’il serait « sans doute souhaitable » de doter la Marine
nationale d’un second porte-avions, avant d’ajouter que cette question
pourrait être posée au moment de l’élaboration de la prochaine Loi de
programmation militaire (LPM).
Seulement, le porte-avions Charles de Gaulle devrait être retiré du
service à l’horizon 2040-41. Sa construction ayant débuté en 1987, il
aura fallu attendre 14 ans pour le voir participer à sa première mission
dans l’océan Indien (Heraclès), en soutien des opérations alors menées
en Afghanistan suite aux attentats du 11-Septembre. En clair, il n’est
pas trop tôt pour penser à ce que sera son successeur. Ainsi, plusieurs
choix techniques sont en balance, à en croire le rapport du député
Jean-Jacques Bridey, rapporteur pour avis sur les crédits destinés en
2017 au programme 146 « Équipement des forces »
En premier lieu, il est acquis que ce futur porte-avions sera plus lourd
que son prédécesseur, qui affiche déjà 42.500 tonnes à pleine charge. Et
cela, en raison de l’évolution des normes de sûreté et de l’amélioration
du blindage. Du moins, c’est ce que pense Laurent Collet-Billon, le
Délégué général pour l’armement (DGA).
Cet aspect peut jouer sur le choix de la propulsion du successeur du
Charles-de-Gaulle : sera-t-elle classique ou nucléaire? Les deux
porte-avions britanniques, en cours de construction, auront une
chaufferie classique alors qu’il déplaceront chacun 60.000 tonnes. Mais
il faut prendre en compte une autre variable : le maintien des
compétences de la filière nucléaire. L’enjeu est d’autant plus
fondamental qu’en dépend l’avenir de la Force océanique stratégique (FOST).
C’est ce que souligne d’ailleurs Hervé Guillou, le Pdg du constructeur
naval DCNS, qui connaît actuellement un « problème de qualité du travail
» qui va retarder la livraison du premier sous-marin nucléaire d’attaque
(SNA) de type Barracuda.
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http://www.opex360.com/2016/11/14/le-successeur-du-porte-avions-charles-de-gaulle-devrait-couter-au-moins-4-milliards-deuros/